Waut KOEKEN, stage director |
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FLEDERMAUS, JOHANN STRAUSS, CO-PRODUCTION STAATSTHEATER NÜRNBERG & OPERA NATIOAL DU RHIN, STRASBOURG 2011 | |
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© Photos Jutta Misdag | |
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"... Car ici on bouge beaucoup, mais sans jamais donner l’impression de trop en faire. Un équilibre difficile à garder et dont le metteur en scène belge Waut Koeken semble avoir saisi tous les secrets ... Mieux que de l’opérette ou même, souvent, que de l’opéra : un spectacle total qui fait la part belle à tous les styles, comique franc, arrières-pensées plus grinçantes, mélancolie fugitive, coquineries ambiguës... Le tout passe sans jamais peser, et respecte de surcroît irréprochablement la lettre du livret." " On lui saura gré de nous avoir épargné les relectures historiques de ce chef d’œuvre emblématique de la Vienne de François-Joseph, sur le mode fin de règne, danse sur un volcan voire montée du fascisme. Rien de tout cela dans cette scénographie élégante de tentures rouges, de sofas, de miroirs et de grands lustres cages, de smokings et de robes à faux-culs, où le champagne –der König aller Weine– coule à flots, conformément à la tradition. La fête chez Orlofsky manque de virer au lupanar, mais juste pour s’encanailler ce qu’il faut. Et après tout, on imagine bien que les grands bourgeois de l’époque ne restaient pas de marbre parmi toutes ces soubrettes, danseuses et jeunes premières aux dents longues ; ils en avaient même fait un style de vie ! La direction d’acteurs très fine et soignée y ajoute des touches d’humour ou de comique toujours en situation et jamais triviales "
" 'A la fois inconsistante dans la dramaturgie mais véritable miroir d’une époque. La musique est très profonde, mais insaisissable et cachée. On y trouve une certaine tristesse mêlée de mélancolie et de gaité', dit Waut Koeken de l’oeuvre de Johann Strauss fils. Et d’en tirer les conséquences dans un univers visuel qui, comme le revendique le metteur en scène, 'évoque plutôt que d’illustrer'. "" Tout l’art de Koeken est de jouer sur les ambiguïtés au moyen d’une direction d’acteur très mobile, jamais brouillonne. L’ivresse s’empare même à un moment des grands lustres – dont ont retrouvera quelques uns métamorphosés en cellules de prison suspendues au dernier acte. "
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